Pardonnez-nous cette interprétation toute personnelle de la chanson O Tannenbaum mais à l’approche des fêtes de fin d’année, beaucoup se retrouvent avec le produit d’exploitations forestières dans leur salon.
A cette occasion, rappelons qu’il est possible d’investir dans des bois et forêts.
L’achat peut être réalisé de manière directe ou indirecte (groupement forestier, groupement d’intérêt économique et environnemental forestier, société d’épargne forestière).
Le choix dépendra surtout du temps que vous souhaitez consacrer à cet investissement.
En effet, pour en tirer la quintessence, les parcelles doivent faire l’objet d’un aménagement, d’un entretien et d’une exploitation.
Ces éléments conditionnent le bénéfice de certains avantages fiscaux :
- En matière d’impôt sur le revenu, par exemple, dans le cadre d’un investissement direct[1] :
[1] Source : Fidroit
- En matière d’IFI et de droits de succession : une exonération de 75% de la valeur déclarée au titre de ces deux impôts. Bien entendu, des conditions doivent être respectées.
Ces avantages ne doivent pas occulter plusieurs points :
- Il s’agit d’un marché très restreint avec assez peu d’offre.
- Il faut avoir des connaissances spécifiques afin d’analyser la qualité de la parcelle
- Et puisqu’il n’en demeure pas moins un investissement, une analyse préalable de la rentabilité de celui-ci doit être menée. Est-ce que les produits de la forêt (coupe, vente d’écorces, de résines, de bois transformé, droits de chasse) suffisent à couvrir les dépenses liées à l’exploitation, à l’aménagement, à la gestion durable de la parcelle.
L’acquisition de bois et forêts doit être envisagée comme un actif de diversification dans un patrimoine. Cela demeure un investissement à envisager sur du long terme et qui présente des risques spécifiques de pertes.